mercredi 25 octobre 2017

Comment vivre en héros? ~ Fabrice Humbert #MRL17

Résumé:
Tristan Rivière a été élevé par son père, ouvrier et militant communiste, dans l'idée qu'il devait être un héros. Malheureusement, à l'âge de seize ans, à la première occasion qui lui est accordée de prouver son courage, il s'enfuit. Après dix années de remords et d'humiliation, Tristan se retrouve dans un train au moment où une jeune femme est agressée par une bande. Et la peur d'autrefois l'envahit. Va-t-il enfin se montrer à la hauteur ? Suivant sa réaction, sa vie prendra des directions entièrement différentes... Roman des vies possibles, de ces moments qui décident d'une existence, interrogation aussi sur le couple et la constance de l'amour, Comment vivre en héros ? décrit de façon ironique et tragique le rêve de l'héroïsme et de la pureté dans les sociétés modernes

Mon avis:
Tout d'abord, je tiens à remercier Price Minister-Rakuten car j'ai lu ce livre dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire 2017. Je suis vraiment super contente d'avoir reçu ce livre, qui était mon deuxième choix, car j'adore ces éditions là (je trouve l'objet du livre en soi, trop classe dans ces éditions-là ahaha) et le résumé m'intriguait. 😙

Tout d'abord, parlons des personnages. Le personnage principal est Tristan, on le suit tout au long de sa vie mais pour ma part, je ne me suis pas spécialement attaché à lui. Il est un peu un personnage banal, tout à fait normal et je l'ai bien aimé mais sans plus. Puis il y a Marie, personnage féminin le plus important, que j'ai bien aimé. En ce qui concerne les deux enfants de Tristan, j'ai bien aimé son fils mais beaucoup moins sa fille, même si aucun personnage n'était réellement attachant. 😠

En ce qui concerne l'histoire, le livre s'articule en trois parties: l'enfance de Tristan, sa vie et puis une troisième partie un peu plus spéciale. Dans la première, nous comprenons le désir d'héroïsme de Tristan. Il a abandonné son entraineur de boxe dans un espèce d'affrontement dans le métro et il s'en veut terriblement. Il veut à tout prix se rattraper et c'est là qu'arrive la deuxième partie. Celle-ci est la partie plus longue concerne les fameuses 38 secondes, 38 secondes avec lesquelles Tristan peut sauver quelqu'un ou ne pas le sauver. Tout le livre s'articule en fait autour de ces 38 secondes et j'ai trouvé ça plutôt intéressant. 😳 Par contre, j'ai trouvé que les parties étaient parfois un peu brouillon et j'avais du mal à distinguer "la réalité de la fiction". 😅

Ce qui est très intéressant dans ce livre, c'est qu'il y a plusieurs petites histoires en une. On a des histoires de l'enfance de Tristan, des histoires sur ses enfants, sur sa femme...  Aussi, j'ai bien aimé la plume de l'auteur mais sans plus. Elle se concentre sur l'essentiel et il n'y a rien de superflu. 😶

La troisième partie est complétement différente et on a une impression de "tout va mal". J'ai beaucoup aimé la fin qui est clairement à part et qui est vraiment très prenante, on a envie de savoir la suite pour enfin arriver à la toute fin, la chute. 😉

Comme vous l'aurez compris, je ne suis pas totalement convaincu par ce livre. L'auteur nous livre un portrait du héros qui, en fait, n'en est pas un ce qui est vraiment intéressant mais, malheureusement, avec beaucoup d'éparpillements qui ne m'ont pas plu. C'est un livre que je pourrai, par contre, relire plus tard pour savoir si mon avis a changé, car je suis peut-être trop jeune pour comprendre certains passages comme par exemple ceux de politique. Même si je ne suis pas particulièrement convaincue, c'est un lecture qui a été plaisante et dont j'ai beaucoup aimé plusieurs passages. Je suis contente de l'avoir lu même s'il ne me marquera pas plus que ça. 😀

Ma note: 14,5/20 Une lecture plaisante mais sans plus 😊

#MRL17

dimanche 8 octobre 2017

Au bonheur des Dames ~ Emile Zola

Résumé:
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.

Mon avis:
Pour le cours de français, j'ai dû lire un roman de Zola au choix entre "Au bonheur des dames" et "Germinal". J'ai choisi de lire "Au bonheur des dames" (comme vous vous en doutez aha, sinon ma critique ne porterait pas sur celui-ci) car il m'attirait plus, c'est une thématique (les grands magasins) que j'aime beaucoup et j'avais très envie de voir leur naissance. 👶

Denise, une jeune fille de la campagne, échoue dans la grande capitale française pour trouver un travail, pour nourrir ses frères et elle-même. Elle débarque chez son oncle, propriétaire d'une petite boutique qui ne peut pas la prendre comme vendeuse : il n'y a aucun travail pour elle. Elle tente donc sa chance au grand magasin d'en face dont le propriétaire est Octave Mouret, un homme dont le seul but est de mener les femmes "à la baguette" avec tous ses vêtements et autres qu'il propose. Denise est engagé et c'est le début d'une aventure horrible, au début en tout cas, pour elle, mais elle est obligé d'y rester si elle veut survivre... On suit donc Denise mais pas que, à travers son regard, on comprend tout l'essor des grands magasins et bien sûr, le déclin des petites boutiques... 👎

Par où commencer ma critique? Les personnages. J'ai beaucoup aimé les différentes personnes que ce soit Denise, dont j'ai bien aimé la façon de penser, Pauline, sa seule "amie", et même Octave Mouret, qu'on découvre au fur et à mesure du roman. Je ne me suis pas réellement attaché aux personnages mais ils ne servent pas à cela, les personnages sont juste là pour évoluer dans un décor qui a toute son importance. Les personnages sont, par contre, tous choisi pour une raison et ils ont tous leur utilité. 👪

En ce qui concerne la plume du grand Zola, je l'ai beaucoup apprécié pour beaucoup de raisons: elle est très fluide et facile à lire (je n'ai eu aucun mal à lire le livre, je l'ai lu comme si c'était un roman du 21e siècle..) mais elle reste très jolie. Par contre, on lui reproche un trop grand nombre de description... Pour ça, je suis partagée car au début, ça ne me dérangeait pas du tout mais vers la fin, ça devient un peu lassant d'avoir toujours les descriptions de chaque tissu.. Au bout de 500 pages, ça devient peut-être un peu trop aha. Enfin, sa plume faisait très très bien ressortir ce qu'il voulait évoquer (par exemple, l'abondance de tissus et d'objet est tellement bien décrite!!) 💥

J'ai beaucoup aimé découvrir cette face de l'histoire (pas si éloigné en somme) et j'ai trouvé ce roman très intéressant. On retrouve vraiment une réelle opposition entre le côté des grandes boutiques et les petits magasins et on a le ressenti de chaque côté. Il y a une réelle évolution super intéressante des grands magasins et on découvre tout ce qui a été mis en place au fur et à mesure. En plus, il y a des relations très intéressantes (il faut toujours une histoire d'amour dans un roman pour moi ahaha) et ça a donné un peu plus de vivant au récit. 💘

Pour conclure, c'est une très très belle "découverte" (peut-on parler de découverte pour un si grand auteur? Ahaha) pour ce livre qui se lit très facilement. J'ai beaucoup aimé les différentes histoires et la plume de Zola, ça m'a réellement donné envie de lire, par moi même, d'autres Zola comme par exemple "Germinal" ou "Nana". Je vous le recommande réellement! 💫

Ma note: 16/20 Très contente d'avoir découvert ce grand classique. A lire!!! 😁